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I. PRESENTATION: 

 

L’Isle Crémieu est située au Nord du département de l’Isère. Cette région à la forme d'un triangle limité au Nord Ouest et au Nord-Est par le Rhône, et au Sud par des zones inondables. C'est pourquoi elle porte ce nom.

Sur l’Isle Crémieu, il y a près de 150 étangs, qui ont pour la plupart une origine humaine (pêche, loisirs). Parmi eux, il y a les étangs de Mépieu. Ces étangs ont été construit au Moyen Age par des moines pour pêcher. Ce genre d’étangs s’appellent « étangs artificiels ». En général les étangs ne sont pas très profonds, le grand étang fait 30 hectares et ne mesure que deux mètre de profondeur.

   

Ce qui nous a surpris là bas est le mélange de milieux humides et de milieux secs. Il y a un peu d'espace des choses très différentes.

C’est ainsi que, au détour d’une prairie inondée au mois de mars, les Fritillaires nous montrent leurs plus beaux atours. Un peu plus loin dans un étang, sur un arbre tombé dans l’eau, une tortue Cistude prend un bain de soleil. A quelques pas de là, au cœur d’une tourbière, un insecte imprudent vient de se faire capturer dans le piège mortel de la Droséra.

 

C'est une fois encore l'eau qui est à l'origine de tout cela : de son absence (pelouses sèches) à sa présence progressive (zones marécageuses puis étangs) ou variable (rives inondées temporairement), elle permet et explique l’installation des espèces en fonction de leurs besoins (par exemple: la Tortue Cistude qui vit dans l'étang et se reproduit dans les pelouses).

 

II. HISTOIRE

 

Dans le temps, une rivière coulait à la place de l’étang alors les moines ont construit une bonde et la rivière a grossi, grossi, grossi pour former l’étang d’aujourd’hui.

 Assis sur la falaise, notre guide nous a fait faire un bond dans le temps : Elle racontait que la mer à l’endroit même ou nous nous trouvions s’était peu à peu retirée car la terre se soulevait pour former les montagnes que l’on voyait face à nous. C’était cette mer qui avait sculptée la falaise qui nous servait de perchoir. Elle nous a aussi conté que l’association pour laquelle elle travaillait pourrait peut être un jour vider l’étang pour faire de la culture comme les moines d’antan : le sol de l’étang est en fait plein de vase minéralisée.

 

Assis sur la falaise, notre guide nous a fait faire un bond dans le temps : Elle racontait que la mer à l’endroit même ou nous nous trouvions s’était peu à peu retirée car la terre se soulevait pour former les montagnes que l’on voyait face à nous. C’était cette mer qui avait sculptée la falaise qui nous servait de perchoir. Elle nous a aussi conté que l’association pour laquelle elle travaillait pourrait peut être un jour vider l’étang pour faire de la culture comme les moines d’antan : le sol de l’étang est en fait plein de vase minéralisée.

 

III. L’EAU DES ETANGS

 

Nous avons testé avec des bandelettes test la dureté, le pH ainsi que les nitrates sur les étangs de Mépieu.

 

Généralités :

q       Il faut un pH neutre pour que la diversité des espèces puisse se développer, le sol ne doit pas être trop calcaire pour que les châtaigniers puisse pousser.

q       La dureté de l’eau est la contenance en calcium et magnésium de l’eau. Une eau calcaire l’est.

q       Les nitrates proviennent des engrais des champs utilisés en trop grande quantité. Une trop grande quantité va mettre en danger l’eau et la végétation.

 

Résultats :

q       Dans aucun des étangs de Mépieu il n’y a des nitrates ce qui est un plus pour cette réserve naturelle.

q       L’eau est dure, ce qui favorise le développement de certaines plantes.

q       Le pH de l’eau des étangs est neutre (pH =7)  mais celui de la tourbière est petit. La tourbière est acide (il peut y avoir des plantes carnivores qui aime ce type de sol).

 

IV. LES HABITANTS DES ETANGS

 

 

« Quand il y a de l’eau, il y a de la vie ». Voici les espèces que nous avons observé :

 

LA TORTUE CISTUDE :

 Elles sont plus petites et moins fortes que les tortues de Florides. C’est pour ça qu’elles ont disparu  presque partout mais avec beaucoup de précautions, nous les avons observé à Mépieu où elles existent encore. Comme tout les reptiles, elles ont le sang froid et doivent faire remonter leur température à 28° pour chasser. Elles prennent donc des bains de soleil. C’est là que nous les avons vus.

 

LE CYGNE BLANC :

 Le cygne tuberculé est le cygne que l’on voit sur l’étang. Il mesure 1,5 m et pèse 20 kg. Les adultes ont le bec rouge, avec la pointe noire. Un bouton noir apparaît à la base de la mandibule supérieure. Ce bouton n’existe pas chez les jeunes cygnes.

 

LE FILIGULE MILOUIN :

 C’est un canard très répandu. Les premiers arrivent dès septembre puis l’effectif hivernant se forme. Ils sont rejoints par les migrateurs en février mars avant de quitter notre région en avril.

 

 

LA FOULQUE  MACROULE :

 La foulque aime l’étang car elle peut se cacher au milieu des roseaux et des joncs. Ce n’est pas une poule d’eau, on la reconnaît car elle est toute noire avec une tache blanche au dessus du bec.

 

ET TOUS LES AUTRES:

Ecrevisses, poissons, oiseaux, tous trouvent repos et refuge grâce à l’étang.

 

V. CONCLUSION

 

Nous avons pris du plaisir aux étangs de Mépieu, le plaisir d’un pique nique au bord de l’eau, le plaisir d’utiliser ce qu’on apprend en cours sur le terrain, le plaisir d’observer ,cachés, les animaux vivrent.

Si on veut que ces plaisirs durent, il faut aussi protéger ces milieux et prendre conscience de leur fragilité. C’est pourquoi, dans le bus qui nous ramenait au collège, nous étions partageaient, entre le plaisir de la journée et des questions sur le futur.

 

 

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