La vie est apparue et s’est développée dans l’eau avant de partir conquérir la terre ferme. C’est pourquoi on dit que l’eau c’est la source de la vie, mais cela reste aussi un milieu de vie.

Un milieu où les poissons nageront toute leur vie, où les grenouilles y partageront leur temps avec les berges, où des oiseaux viendront se nourrir, des mammifères boire, d’autres enfin habiter. Et tous ces animaux vont dépendre de l’eau, de ce qui entoure l’eau et aussi des autres espèces qui y vivent

 

Nous vivons entourés de lacs, de mares, d’étangs et de marais. Sans oublier le fleuve Rhône. Ce sont tous des milieux aquatiques.

 

I. Qu'est-ce qu'un milieu aquatique ?

     C’est un habitat avec des berges, des plantes et de l'eau qui dépend du climat, du sol, du soleil et dans lequel on trouve des populations animales et végétales.

 

Les espèces amenées à fréquenter un jour ou l'autre l’un de nos milieux humides sont très nombreuses :

 

1) Les végétaux :

 

     Nous avons visité cette année une mare (à Craquenot), des étangs (à Mépieu et Optevoz la deuxième année) et une rivière (La Save) . Ce sont tous des milieux humides où on trouve des arbres et  des plantes au bord de l'eau qui recherchent un sol humide : peuplier, saules, aulnes, carex et joncs. Ensuite dans l'eau, les roseaux sont dans un sol toujours immergé. Enfin on trouve les élodées et les nénuphars en eau plus profondes.

 

Mais il y aussi des orchis à fleurs lâches, la fougère des marais, l’épipactis. Et sur les prairies humides poussent les fritillaires pintades.

 

Les libellules (agrion de mercure, fauve et aeschne printanière) survolent l’ensemble comme pour nous dire qu'il y a aussi des animaux à observer. 

 

2) Les Animaux :

 

Chaque élève a cité un animal qu'il avait vu et apprécié au cours de ces sorties.

 

A la surface de l'eau: les gerris tournoient sur la rivière Save, la nette rousse  qui est un canard plongeur dont on reconnait le mâle à son bec rouge et sa tête roux orangé, se repose sur le lac de la Save, les cygnes paradent avant l'embouchure avec le rhône.

 

Les poissons, les têtards, les insectes aquatiques (dytiques, notonectes), les larves d'insectes, les grenouilles qui quittent facilement l’eau pour les rives, nagent dans l’eau. D'autres rampent comme les crevettes d'eau douce, les larves d'insectes, les escargots comme les limnées, les vers, les sangsues rencontrées aux mares de Craquenot.

 

Quand c'est la saison des nidifications, les roselières des étangs sont animées par les rousseroles. Alors que le castor d'Europe est remonté le long des berges de la Save. Invisible, aucun de nous l'a vu mais les traces ne laissent aucun doute : arbuste rongé, tronc rongé, peuplier taillé, terriers huttes. C'est sûr, il a quitté le rhône et le lône du Sauget pour coloniser les berges de notre rivière.

 

Sur la rivière, le  martin-pêcheur se tient perché au-dessus de l'eau. Il siffle lorsqu’il survole l’eau. Il creuse son nid dans les talus des berges. Le courlis cendré, le busard saint martin, le busard cendré, l’alouette lulu, le bruant des roseaux survolent également nos milieux humides.

 

 

Alors pourquoi ne trouvent-t-on pas les mêmes espèces partout ? Et bien parcequ'ils s'adaptent aux milieux:

Pour les plantes les racines sont peu utiles en milieu humide alors qu'elles sont très développées en milieux arides. Les tiges et les feuilles sont très souples.

Pour les animaux ils s'adaptent à la nage, à la respiration dans l’eau, aux autres espèces présentes, aux conditions de courant, de température. Et comme les caractéristiques change d'un milieu à l'autre et même du le long du cours d'un même milieu, il y a une modification du milieu de vie et des espèces présentes.

D'où l'importance de chaque milieu, le besoin de le connaitre et de le protéger. 

 

I. L’Etang :

 

 

Les étangs (comme ceux de Mépieu et de Lemps) sont des plans d’eau qui ne sont ni des mares ni des lacs. Comme ils sont souvent artificiels, ils peuvent être vidé, mais ils ne s’assèchent pas spontanément comme les mares . Ils se caractérisent surtout par leur faible profondeur. Au contraire des lacs, le fonds des étangs reçoit partout assez de lumière pour que des plantes puissent s’y développer.
Assis au bord de la roselière, on la regarde s’agiter. On distingue 3 ceintures végétales : les aulnes, les saules avec les laîches à leurs pieds. Les roseaux puis les nénuphars.
		Les  animaux de la surface de l’eau : Les araignées d’eaux, les gerris, gyrin, des cygnes, des canards et des poules d'eau.  Les animaux  nageurs : Des poissons comme les carpes, des dytiques, notonectes et autres grenouilles Les animaux qui marchent ou qui rampent : des écrevisses, des larves d’insectes, des vers et des larves d’éphémères. Les oiseaux migrateurs qui volent au dessus du plan d'eau ou s'y reposent de leurs longs voyages complètent le tableau.

 

 

II. La mare : Quels insectes, plantes et animaux peut-on voir dans une mare ?

 

 

Une mare est petite étendue d’eau dormante (moins de 2000m2). Elle peut dans certains cas être sèche une partie de l’année (on parle alors de mare temporaire).La mare est naturelle ou bien crée par l’hommes . En arrivant aux mares de Craquenot, on n'imaginait pas que c'était un milieu aussi riche.
Elle abrite une faune et une flore spécifique .Les amphibiens sont les premier a venir et ce sont les premiers que nous avons pu observer. Puis commença la pêche aux insectes avec des épuisettes :
		On trouva comme insectes et autres animaux : la nèpe, l’hydrophile, la notonecte, la sangsue, des larves de phrygane (ou porte-bois, traîne-bûches…), la ranatre, la planorbe, le dytique bordé, le gerris (on l’appelle à tort : araignée d’eau), des têtards, des larves de libellule, des larves de tritons, des larves de dytiques et des larves de salamandre.
Cet inventaire et l'étude de la respiration de ces différents animaux nous a permis de comprendre pourquoi l'étude des insectes présents pouvait être une mesure de la pollution ou de la qualité de l'eau. Ces insectes peuvent avoir trois types d'organes respiratoires: _des poumons _une trachée _des branchies Ceux qui ont des poumons et des branchies respirent hors de l'eau et peuvent utiliser des astuces pour prendre le dioxygène de l'air (des tubas, des bulles d'air qu'ils emportent sous l'eau). Par contre, ce qui ont des branchies respire dans l'eau qui doit contenir assez de dioxygène. Leur sensibilité peut montrer ainsi une pollution de l'eau.
		Autour de la mare on retrouve les insectes dont on avait  vu les larves. Il y a comme insectes : des libellules, des tritons, des grenouilles, des crapauds et aussi des serpents.
Quand aux plantes présentes dans ce milieu, on  peut trouver dans une mare :l’élodées du Canada, des myriophylles, des lentilles d’eau, des Potamots et des Nénuphars.  et sur la rive au bord de la mare : l'iris jaune, la massette (ou Typha), des saules, des joncs, des laîches (ou Carex), des menthes aquatiques et des roseaux (ou Phragmites).

 

  

III. Rivière :

 

 

 

 

 

Les torrents descendent des montagnes rapides et irréguliers, de faible longueur, plus ou moins à sec entre des crues violentes et brusques. Le courant peut y être rapide et l'eau fraîche.
				Nous nous étudions une rivière qui est un cours d’eau très fort ou de moyenne importance qui se jette dans un autre cours d’eau. La Save correspond a cette définition car elle se jette dans le Rhône qui est fleuve car lui arrive à la mer. Dans une rivière, les eaux sont plus profondes, plus chaudes,  le courant est plus faible. L'eau est plus trouble car il y a des matières en suspension : on dit que la turbidité augmente. Il y a donc beaucoup de nourriture, beaucoup de vie mais aussi moins de dioxygène dissous.
La première chose que  j'ai cherché, la première fois au bord de la rivière, c'était les poissons. Il y avait des chevaines et pas de truite ni de carpe, ou alors plus en aval, vers le fleuve ou en amont dans le lac de la Save. Les pêcheurs nous ont expliqué que les poissons vivent dans un cours d'eau dans des conditions plus complexes et plus difficiles que dans la mare et le lac. Le poisson doit s’adapter, il doit être capable de nager et de vaincre l’action du courant. C'est ainsi que la force du courant et la température de l'eau qui influence l'oxygénation de l'eau va influencer les poissons que l'on va trouver. Dans un torrent le courant est fort, l'eau fraîche, il y a beaucoup de dioxygène dissous, on y trouve donc des truites qui sont fines de forme pour s'adapter au courant et qui ont besoin de beaucoup de dioxygène dans l'eau pour respirer. Tout au bout du chemin il y aura un lac ou un fleuve, la température de l'eau sera plus grande, il y aura donc moins de dioxygène dans l'eau, moins de courant et on trouvera des gardons, des brochets, des tanches et des carpes de forme plus aplatie et moins gourmandes en dioxygène. Entre les deux extrèmes, on peut trouver différentes zones qui sont représentés par différents poissons types.
				Dans la Save, on trouve des chevaines, des bardeaux en amont et très en aval des tanches et des carpes, on peut donc dire que c'est une zone à Bardeaux et une zone à Brèmes.
Et vous, à quelle zone correspond votre rivière?
Zone à Truites		Zone à Ombres	Zone à Bardeaux	Zone à Brèmes

 

 L'autre animal qui nous a tous marqué est le castor

 

C’est un rongeur qui mesure de 75 à 90cm et il peut peser entre 12 et 38kg. Il a une queue plate, en forme de spatule, et écailleuse qui lui permet de prévenir un danger. Elle lui sert aussi de gouvernail pendant sa nage. Comme en plus  ses orteils sont palmés, il est bon nageur. D'ailleurs  il peut rester jusqu'à 20min sous l’eau. Il se nourrit de feuilles et de rameaux de saules, de peupliers et d'aulnes.Très discret, il est possible de l’observer à la tombée du jour, mais nous n'avons pas eu cette chance.
	C’est un grand bâtisseur il peut creuser des terrier dans les rives. Il construit des digues avec de la boue. A l’intérieur de sa hutte une ou plusieurs galerie débouchent sous l’eau.
La mère porte de 2 à 6 petits qui naissent au printemps et pèsent entre 750 à 950 mg. Ils tettent leur mère jusqu'à 6 semaines et à 2 ans ils sont chassée par leur parents pour vivre leur vie.
	Le castor peut être confondu avec le ragondin à cause de sa nage. Le castor a une nage très coulée. Son corps est immergé sauf la nuque et la moitié supérieur de la tête tandis que le ragondin nage en surface.

 

 

 

 

Les plantes se répartissent inégalement autour de l’eau.

Il y a 3 éléments déterminant :

Les animaux que l'on a cités plus haut sont heureux ici car la Save est recouverte sur la plupart de sa longueur d'une végétation dense qui leur sert d'abri.
Les plantes se répartissent inégalement autour de l’eau. Il y a 3 éléments déterminant : - Le degré d’humidité - La nature du sol -La profondeur
Plantes sur la rive : Carex, rubanier, jonc, scirpe, typha et massette.
		Plantes flottantes  Enracinées :  Nymphes, potamots, élodées Libres: Myriophylle, lentilles d'eau, plancton et cératophylles

  

IV. Notion d'écosystèmes :

Il y a les producteurs (les plantes vertes), les consommateurs du premier ordre (les végétariens qui mangent les producteurs), du deuxième ordre (les carnivores qui mangent les végétariens) , du troisième ordre (ceux qui mangent des carnivores) et les décomposeurs qui utilisent la matière morte et qui produisent des sels minéraux. Et il y a tous les autres qui ne vivent pas sur la rivière mais qui viennent y chercher leur nourriture.

 

Exemple: Plante -> têtard -> dytique -> ablette -> oiseau.

 

Beaucoup de plantes à fleurs attirent beaucoup d'insectes, qui eux-mêmes expliquaient la présence de nombreux insectivores qui en dépendent et ainsi de suite. C'est ça un écosystème, tout est lié!

  

Conclusion

Parfois un des maillons de cette chaîne peut disparaître, et c’est l’ensemble des échanges, des relations dans ce  milieu qui est en danger.

Ce peut être la pollution, agricole, ménagère, les dépôts d’ordures sur les berges ou dans l’eau qui menace un élément de cette chaîne, ou qui favorise trop l’un au détriment des autres.

C’est la même chose pour la modification des berges qui peut faire disparaître des habitats ou pour l’introduction de nouvelles espèces.

 

Dans le paysage d’hier il y a des arbres et la Faune et la Flore très développée, la rivière est de forme naturelle, les champs sont petits.	Dans le paysage d’aujourd’hui il n’y a plus de forêt ni d’arbre, les berges de la rivière ont été aménagées, il n’y a plus beaucoup d’animaux car en détruisant la forêt et les berges naturelles, ils ont détruit leur habitat naturel.

 

 

En détruisant les forêt, les berges naturelles, l’homme détruit l’habitat naturel des animaux donc les animaux meurent, la faune s’appauvrit de plus en plus, car si une espèce disparaît avec son habitat, toutes les autres espèces qui les mangent peuvent disparaître et d’autres qu’elles mangeaient vont trop augmenter et tout chambouler.